La Cour des Miracles
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Morpions et compagnie.

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Morpions et compagnie. Empty Morpions et compagnie.

Message  Jango Lun 21 Déc - 1:17

Le sale type sortait de sa séance avec la Gagari. En sueur, en sang... Pas son sang à lui. Il avait l'avait cognée comme un sourd, et s'était même proposé de l'enculer, avant d'être interrompu par les bons sentiments de la Baldi, et les questions cons du Dagan.

Son tord boyaux à la main, il erre dans le camp de fortune, perdu dans les marais puants. Besoin d'affection, sur ce coup là... Ou du moins, de se vider les humeurs... Et justement. Voilà la Peste, occupée à ses affaires.

L'affreux s'en approche. D'une main il agrippe son chapeau, qu'il balance dans un coin, de même que sa batte, et vient attraper le poignet de la jeunette.


"Mam'zelle Peste, fillette... Hurk hurk hurk... J'vous avions pas vue d'puis... D'puis qu'on avons pansé mes blessures ensemb', l'aut' jour..."

L'infâme colle sa sale gueule moustachue contre celle de la miss, lui souffle son haleine dégueulasse dans la gueule.

"J'crois qu'aujourd'hui, j'avons d'aut' genre de plaies à panser... Et j'pensons qu'vous sont-ce la doc la plus appropriée pour la chose..."

Il se fait plus pressant, plus collant, en laissant ses mains se ballader partout sur la gosse.
Jango
Jango

Messages : 132
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Morpions et compagnie. Empty Re: Morpions et compagnie.

Message  Peste Lun 21 Déc - 1:18

On ne gagne pas un surnom par hasard. Surtout un surnom comme le sien. Depuis des années, elle traînait dans la crasse et les déchets. Se lavait tous les… ne se lavait pas, en fait. Se piquait avec tout ce qu’elle pouvait trouver de planant, et peu importe le produit et le moyen d’injection. S’envoyait en l’air dès que l’occasion lui en était donnée, surtout si la proposition était particulièrement dégradante. Mangeait les aliments souvent périmés qu’elle glanait dans les ruines de Brooklyn puis du désert qu’elle arpentait. Portait les mêmes vêtements élimés et noircis par la crasse depuis des lustres.

Bien que son corps soit devenu naturellement résistant aux pires saloperies qui pouvaient circuler, il ne pouvait pas passer entre les mailles du filet éternellement. Depuis des années, les mâles de son clan refusaient de l’approcher autrement qu’à distance raisonnable, par peur des conséquences sur leur propre santé. Le sacro-saint principe de la femelle mise à disposition de tous avait été aboli la concernant, les risques étant devenus trop importants pour la survie générale. Elle avait dû se rabattre sur les nègres qu’ils capturaient et qui étaient mis à sa disposition, le temps qu’elle ne se lasse de ces étalons bon marché. Au moins avaient-ils une certaine utilité sociale avant de mourir, ces bons à rien.

Pourtant, depuis sa vie avait changé… Elle n’arpentait plus les rues désertes de Brooklyn, et son clan avait fait place aux Miraculés. Sa réputation ayant regagné une certaine virginité, elle en avait profité pour reprendre son rôle de viande fraîche en libre service. Ses morpions aussi, malheureusement. Il n’avait pas fallu bien longtemps pour que la situation dégénère. Pas les caresses du gros dégueulasse de shérif sur la passerelle de la Cour des Miracles. Pas la fellation qu’elle lui avait offerte, pour contenter le vieux fumier après sa mésaventure de Poker Face. Non, rien de tout cela.

Il l’avait honorée comme un caniche la veille au soir. Les mains posées avec autorité sur ses frêles épaules. Les pattes arrières cassées comme il se doit. Des heures durant, il avait donné l’assaut à sa citadelle, limant proprement les croûtes qui avaient eu le temps de se sédimenter des mois durant. Les conséquences ? Elle s’en foutait. L’avait pas fait médecine, et son éducation était on ne peut plus sommaire dans un univers pareil. Enfin, jusqu’à ce que…

La sensation au lever fut désagréable. Elle grogna. Quelque chose ne tournait pas rond. Avec un affreux pressentiment, elle porta sa main droite dans son shorty. C’était chaud et humide. Pas très ragoutant, à première vue… Les yeux toujours fermés, elle porta ses doigts à son nez, huma puis gouta précautionneusement. Quelle horreur ! Elle eut un mouvement de recul, et ouvrit les yeux pour constater avec consternation que la situation ne se présentait pas sous les meilleurs auspices.

Lentement, elle sortit de son sac de couchage dépenaillé par le temps, ouvrit sa braguette et regarda de plus près la source non pas de la vie mais de son tourment. C’était suintant et rougeoyant. Sans parler de l’affreuse démangeaison qui s’emparait d’elle. D’un mouvement agacé, elle attrapa la peluche en forme d’ours posé un peu plus loin – petit souvenir qu’elle avait gardé d’un pauvre gamin qu’elle et miss Flip-Flap avaient capturé quelques lunes auparavant avant de l’exécuter froidement au coin d’une dune. Puis commença à frotter énergiquement et avec satisfaction sa boite à mouille.

Putain, si avec ça, elle n’allait pas filer la chtouille à la moitié du campement…
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Morpions et compagnie. Empty Re: Morpions et compagnie.

Message  Peste Sam 26 Déc - 13:02

*Le lieutenant Castillus n'était pas très causant. Depuis qu'on lui avait confié la laisse de chanvre que Mademoiselle Flip-Flap lui avait passé autour du cou, il n'avait pas dégoisé un mot.

Ceci étant, il pouvait se féliciter, le lieutenant. Dans sa tradition à elle, les cordes au cou servait plus souvent pour permettre aux "fruits desséchés" à la peau mate de se balancer joyeusement aux arbres en fleur...

Des jours durant, elle le traîna derrière elle. L'attendant lorsqu'il trébuchait. Le nourrissant lorsqu'il semblait affaibli. Lui foutant des claques lorsqu'il bavait démesurément. Au moins servait-il de baudet à bon compte.

Mais cela ne lui suffisait pas. La Peste n'avait jamais été très patiente. Jamais. Et la situation commençait à sérieusement l'agacer.

Aussi, après des heures de marches forcées ordonnées par le bon shérif, se décida-t-elle à s'offrir une bonne tranche. Avec brutalité, elle le défroqua et l'allongea sur le sol humide et puant.


- Allez mon bonhomme, quitte à ce que tu me pourrisses la vie, je m'en vais roxer du Poney. Si ça peut m'éviter que les croûtes ne reviennent, en plus, nous y trouverons chacun notre compte...
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