Mithridate Nuke s'en va

**Venus Flytrap** Ven 15 Jan - 16:18

Les braises dansent au creux du cercle qui s'est formé autour de la marmite.

Le ragoût y est infâme, nauséabond. Les effluves de pourritures peinent à être masquées par l'intensité des flammes qui viennent lécher le derrière de la gamelle.

Jango, à la louche, sert un morceau de carne noircie dans le bol de la Petite Vérole et le lui tend. Flytrap l'attrape au vol, rejette le contenu douteux dans la mixture commune et, de ses doigts purulents, dispose dans l'assiette de Vérole un peu de son propre repas.

Les adipeuses larves encore vivantes font osciller lamentablement leur membrane charnue contre la paroi de ferraille.

Sans prendre ombrage de la réaction de la pauvre gosse, l'entomophage dévore son repas, bien avant que les hommes les plus gaillards n'aient fini leur propre plat...

Enfin, passant un bras monstrueux de difformités contre sa bouche luisante, la voix éraillée retentit à travers le campement de fortune. Effilée comme la larme d'un rasoir, précise, sans détours, dénuée de remords:

Je partirai demain, quand la la lune sera pleine.
Je n'attend pas à ce que l'on me suive.
L'Artefact Technologique Méphitique ne partira pas avec moi.
Je vais, tout simplement.

**Jango** Sam 16 Jan - 0:26

Le mine du vieux salopard est sombre... Lui n'a pas touché, ou très peu, au ragout peu ragoutant qui bouillonne dans la marmite sale. Depuis un certain temps, sa nourriture est surtout liquide et alcoolisée, et cela commence à se ressentir, et sur son physique, et sur son esprit, déjà bien entamé avant.

Il regarde vaguement la Flytrap qui, théâtrale comme de coutume, annonce son départ, et crache un glaviot brun dans les flammes du plan de cuisine des campeurs. La vieille pourriture est malade. Bien que solide, pour un type qui à dépassé la quarantaine dans un monde dévasté où les antibiotiques poussent entre les croutes des orteils, il souffle comme un chien, par moments... La vie au grand air ne lui fait plus le même effet...

Alors il boit plus que de raison... Il boit tout ce sirop, prescrit par son docteur. Le docteur Jango: il s'est aussi improvisé toubib. Il boit, rote, et se lève...

"Not' compagnie vous déplaisons, princesse Pot d'Miel? Vous jugeons qu'y'avons qu'un ramassis d'merdailles et de fiottes ici? Et qu'se désolidariser d'ces crouilles, ça sont-ce l'salut?"

Le vieux shérif fait mine de se barrer, sans doute va-t-il aller chier derrière un buisson, ou allez savoir. Avant de filer, il montre du doigt la Baldi.

"J'me cassons aussi, avec l'peu d'ceusse qui m'sont-ce restés fidèles. Vous avons qu'à aller vous rouler avec vos prisonnières, qu'vous vous sont-ce si bien appropriées, vot' pétard, et l'aut' connard au chapeau qui pipe jamais un mot. Allez au diab' avec tout ça. Ca sont-ce plus mon affaire. J'm'en lavons les couilles dans l'bénitier."

Il crache encore une de ces glaires brunes, et se retire.

**Mr Spock** Sam 16 Jan - 9:35

Spock, qui commence a etre lasse de l'exotisme de cette planete, essaye tout de meme de se forcer a trouver sa pitance fascinante, mais c'est difficile...

Ces machins indefinissables qui flottent au milieu d'un bouillon de culture dont meme Spock prefere ne pas connaitre la composition ont un gout des plus douteux.

Cette petite conversation est donc un excellent pretexte pour se desinteresser de sa gamelle, c'est inespere.

Je crois comprendre que vous comptez nous quitter?
Bien sur, c'est votre droit le plus strict, et je ne vais rien faire pour vous en empecher, mais laissez moi essayer de vous en dissuader.
Ou comptez vous donc aller? Qu'allez vous faire?
Je me permet de vous rappeler que nous sommes entoures de sable, au milieu de nulle part, et que les mauvaises rencontres ne sont pas rares sur cette planete.

Bien sur, vous devriez savoir cela mieux que moi, mais j'ai appris qu'un rappel est parfois utile sous le coup d'une emotion forte.

**Venus Flytrap** Sam 16 Jan - 14:44

Le vieil alcoolo file un mauvais coton, assurément, à siffler nuit et jour du 40% comme s'il s'agissait de simple sirop pour la toux...ou de l'eau, c'est tout comme...
Flytrap hausse les sourcils, se dévisse la tête en direction de la Baldi et tente de percer le moindre signe de réaction. Mais Spock tourne court à son observation. Cette fois le monstre a l'air véritablement agacé... La jeune femme se penche légèrement au dessus de l'âtre afin que le pseudo-extraterrestre puisse avoir le loisir de la regarder dans les yeux.

Il ne s'agit pas d'une émotion forte! Je pars pour me ressourcer, comme je l'avais fait du temps de la Cour, et au diable les mauvaises rencontres...
Du reste, vous semblez mal me connaître, si vous croyez que le fait d'être au milieu de nulle part peut me dissuader, au contraire!
Suivre le groupe avec une vingtaine de personnes entrave ma liberté, j'ai l'impression d'être un de ces animaux de l'Avant que l'on mène dans les Antres Génocidaires, sans savoir pour qui, sans savoir pourquoi... J'ai besoin de calme, de méditation, et d'une liberté de mouvement maximum.

Du reste je n'apprécie pas l'ambiance qui règne ici depuis PokerFace, en témoigne le flot d'amertumes de ce vieux salopard...

**Marieke** Dim 17 Jan - 21:25

La môme s'arrête de mastiquer en silence le morceau noirâtre qui est censé être sa pitance et lève ses grands yeux clairs tour à tour vers la Madame Bestiole, le Vieux Sheriff, et la Madame Baldi. Elle comprend pas la gosse. Y avait pas 5 minutes, tout le monde mangeait calmement, et maintenant, tout le monde voulait partir...
Qu'est ce qui s'était passé ? pourquoi le Vieux Shériff semblait en colère? Pourquoi la Madame Bestiole voulait s'enfuir? Ils avaient l'air heureux et puis d'un coup... ils s'aimaient plus... ils allaient se séparer... comme papa et maman... à cause d'elle.

Une grosse larme se met à couler sur la joue de la môme. Ca recommençait. Elle était sûre que c'était à cause d'elle, encore une fois. Comme papa et maman. Tout le monde allait crier, ils allaient vouloir tout prendre, ils se disputeraient pour garder le frigo ou la radio... mais personne allait vouloir d'elle. Encore une fois.

Une deuxième larme qui vient rejoindre la première. Seule. Elle va rester seule, Marieke. Personne ne voudra d'elle. Elle va gêner. Elle a toujours gêné de toute façon. Elle sait rien faire, elle sait pas se battre. Seule... encore une fois. Seule, seule, seule...
La môme panique. Son coeur bat comme jamais. Elle veut pas que ça recommence. Elle ne veut pas... Non !!! Elle ne veut pas !!!!!

Elle laisse tomber sa timballe de ragoût dans la poussière, se lève brusquement, et se précipite vers la seule personne qui ne l'a jamais laissée tomber... vers celle qui lui a sauvé la vie dans le désert... vers celle qu'elle voit un peu comme une grande soeur...

sa Peste...

Et elle se jette à son cou, en larme.

**Elena Baldi** Dim 17 Jan - 22:13

Tranquillement l'Italienne alluma l'une de ses petites cigarettes. Que d'événements en si peu de temps...
Le shérif s'enfuyait en grommelant tandis qu'Elena se demandait s'il avait ses menstruations pour s'exclamer de la sorte. Elle avisa aussi qu'il tournait imperceptible la tête vers la masse de viande chassée par Lilith et entreposée à l'abri de la pluie.

Souriant à la Flytrap, elle lui dit:

"Mademoiselle Flytrap, j'espère que nous nous recroiserons lorsque vous aurez médité."

Lui emboitant le pas, elle posa sa main sur l'épaule du vieux sale.

"Cessez donc de jouer les midinettes trahies ! Dites plutôt quel est votre problème avec moi ?"

**Peste** Dim 17 Jan - 23:12

*Dallas chez les fachos! J.R. était bien un peu décrépi, mais il était bien là, avec sa moustache blanche et son grand chapeau de cow-boy, tandis que toute une flopée de petites pétasses semblait en vouloir à son pétrole. La Peste allait pouvoir profiter du spectacle, dans son coin, appréciant chacune des répliques théâtrales qui n'allaient pas manquer de voler, à moins que les noms d'oiseaux et les balles de tromblon ne soient de la partie.

Sauf que...

Sauf que...

Vous avez déjà pris un buffle lancé à pleine vitesse dans le buffet sans vous y attendre, vous? Non, vous non plus. Ah... Bah sachez que ça fait un drôle d'effet. Du genre vos os qui se liquéfient, vos muscles qui s'étirent et votre souffle qui se coupe sous le choc. Sans parler des hurlements. Ah oui, ça, terrible, les hurlements. Et puis les pleurs... Ah là là, les pleurs... Et je passe sur la petite qui se retrouve blottie dans vos bras avant que vous n'ayez le temps de dire ouf, les larmes aux yeux devant la tension ambiante, bien évidemment.

Faut savoir encaisser, dans ces moments là... Oui, il faut. Physiquement comme émotionnellement. Mais ça, la Peste, elle sait faire. Il y a plus grand chose qui remue là dedans. Non non, plus grand chose. Depuis bien longtemps. Agacée devant une telle débauche d'émotions en tout genre, elle caresse les cheveux blonds de la grande gigue un peu attardée qui lui fait l'honneur de la choisir comme pleuroir et jette un regard plein de reproches successivement à la Clown zébrée, au dos de la vieille arsouille malade et à l'horripilante petite italienne aux cigarettes. Comme ça? Comme ça. Faut croire qu'à ses yeux, ils n'y ont pas mis du leur pour préserver de leurs émois et sournoiseries une pauvre gamine qui n'a plus toute sa tête... Voire qu'ils en profitent largement pour aiguiser ses tourments...

Progressivement, sa main descends le long du cou de la jeune fille... Pour l'étrangler? Allez savoir...

Puis elle descend dans son dos, entre les deux omoplates, pour tapoter et aider les sanglots longs des violons de l'automne à passer près des berceaux monotones. Ou un truc du style. Enfin, elle daigne dégoiser quelques paroles chirurgicales :

"- Du calme, ma grande, du calme. T'as pas l'air dans ton assiette pendant les scènes de ménage. On va aller prendre l'air. Miss Flip-Flap nous montrera ses coins à bestioles. On les fera revenir avec une fricassée de champignons. Puis on en profitera pour montrer au shérif comment on fait bien la cuisine. Avec un peu de chance, on croisera des nègres. Je t'apprendrais le lynchage, ça te détendra."

**Kishi Hakano** Dim 17 Jan - 23:23

Le japonais était resté assis et n'avait dit mot devant l'explication de texte plutôt violente qui venait d'avoir lieu. Il avait juste regardé dans l'ombre. Comme avant pendant les grands conseils du clan. Et comme avant il avait attendu que le Chef se lève pour se lever. Seulement cette fois, au lieu de partir sans regarder derrière comme dans le temps, il resta. Il voulait glisser quelques mots, les derniers, à ses désormais ex-compagnons de route.

Bien, mesdames, ceci est notre séparation. Ne m'en veuillez pas mais des mecs comme moi ou le Kader, c'est d'abord le Shérif qu'on suivait, alors il est normal de lui rester fidèle. Cependant, même si nous n'avons pas beaucoup échangé durant nos voyages, je tenais à vous dire que votre compagnie était des plus agréables. Un ptit moment dans ce désert en quelque sorte.

Bien, alors bon vent à vous. Et au plaisir de vous revoir un jour, n'hésitez pas à laisser des nouvelles.

Cela faisait très longtemps que Kishi n'avait été aussi courtois avec des gens. Décidément ce désert l'avait changé, beaucoup changé.

**Mr Spock** Dim 17 Jan - 23:55

Spock n'en revnait pas, ils allaient vraiment tous partir ces primitifs, sans plan, sans projet, et sans meme un generateur!

Alors que tout autour d'eux les montagnes grouillaient de bruits etranges et inconnus, loin du doux ronronnement des systemes de survie automatises et des bips rassurants de l'ordinateur central... Des fous, assurement.

Il devisagea Flytrap un moment, emit un "fascinant" a peine perceptible, puis leva sa main droite en ecartant le majeur et l'annulaire.

"Sante et prosperite, mademoiselle Flytrap."

Fun Gargari Lun 18 Jan - 0:04

Fun faisait mine de ne pas observer ce qu'il se passait, de peur quelqu'un ait la brillante idée de se mettre en quête d'un bouc hémissaire. Et il était toute trouvée pour le rôle; même si, et c'était presque rageant de l'admettre, elle n'y était strictement pour rien, et n'avait probablement rien fait ces derniers temps à part se faire tabasser et concocter des blagues débiles qui ne trouvaient jamais aucun public.

Elle sentit le regard de Peste sur sa nuque. L'atroce gamine blonde chialait dans ses bras, et ce regard disait, "c'est ta faute." . Celui que Fun lança en retour signifiait plutot "C'est ma faute ?! Et puis quoi encore, ma petite dame ! Cette gamine a passé son temps à me rabaisser et à me mutiler ! Tout ce que je voulais moi, c'était la faire rire !". Ce qui était assez difficile à faire passer juste avec des yeux qui bougent dans tous les sens.

C'était assez triste d'ailleurs d'imaginer que tout le monde se séparerait et qu'elle n'aurait plus l'occasion de relever le défi que posait continuellement cette ado-enfant. M'enfin bon, tout n'était pas perdu. Peut-etre se recroiseraient-ils, et que cette fois, Fun aurait le matériel adéquate. C'était triste pour Flytrap aussi. Pas que Fun l'aimait plus que ça, elle flanquait la chair de poule. Mais il y avait des aspects chez elle...qu'elle comprenait, et dont elle se sentait proche. C'était une show-woman à sa façon elle aussi, et on ne croisait pas beaucoup de collègues.

Pour l'heure, en tout cas, l'idée principale était de se gonfler la joue gauche et de regarder ailleurs. L'orage passerait. Et après lui, viendrait le rire.

**Venus Flytrap** Lun 18 Jan - 0:08

Peste...

Un nom qui se mérite, et s'accole désormais comme un parfait blason honorifique sur la tronche de la petite brune incendiaire.
Pas de doute, le jeu malfaisant du "je t'aime moi non plus et je te le fais comprendre par un coup de pied dans la gueule" avait sans doute fait son petit effet puisque la Peste semble désormais s'inviter sans préavis aucun... Cette capacité à s'accrocher ainsi que les glaires au fond d'une gorge meurtrie lui donne un véritable charme en demie-teinte aux yeux de l'entomophage.

A cette idée, Venus gratte inconsciemment la jungle pubienne trônant en bonne place au niveau de son entre-jambe avant de siffler une sorte d'expiration pulmonaire toute maladive. Fusillant du regard le Choléra sur pattes transformée l'espace d'un instant en nounou pour post-adolescente attardée, son visage se radoucit étrangement alors qu'elle contemple le dos de Marieke assailli par une myriade de spasmes de tristesse...

Comme si de rien n'était, la Déesse Purulente commence à ouvrir une deuxième boîte tupperware grouillante de mille et une vies, signe d'une muette nervosité quémandant à être noyée dans un feu d'artifice de passions boulimiques...

Avant de s'atteler à cette tâche ô combien mirifiques pour l'entomophage de renom, la jeune femme lance nonchalamment ces quelques mots en direction du couple improbable:

" Hum... Bien bien bien... J'espère que vous aimez l'escalade. Préparez vos petits genoux écorchés, on va se ressourcer dans les montagnes au nord...

Mais déjà, le deuxième service du snack de Flytrap commence à se faire la malle et, dieu sait pourquoi, se dirige en nuée désordonnée vers la chevelure de la dingue, tels de fiers pionniers à la conquête de l'Eldorado. Alors que les bousiers et autres cancrelats agitent vainement leur pattes dans l'amas graisseux bourré de pellicules, Venus lance à Spock un de ses sourires insondables, mi figue, mi raisin...

Joyeuse agonie, Monsieur Spock.

**Jango** Lun 18 Jan - 0:16

Le vieux salopard ne se préoccupe pas des adieux déchirants derrière lui. Il attrape la main de la Baldi, posée sur son épaule, et la repousse, fermement.

"C'qu'y m'allons pas, miss Baldi? Vous... J'en avons ras les couilles d'vot' cinéma d'gonzesse, vot' petite romance m'défrisons les poils des grelots. Vot' rital merdeux qui pipons jamais un mot m'inspirons aucune confiance, et vot' vision d'la gestion des prisonniers m'emmerdons aussi fortement. En bref, j'avons envie d'te coller mon poing dans la gueule, et d'te renvoyer faire la cuisine."

L'affreux est rejoins de ses acolytes, visiblement plus modérés et diplomates que lui.

"Kishi mon gars, préparons les affaires... Charge la mule, hurk hurk hurk... On s'cassons."

A l'attention de la Flytrap, qui elle aussi commence déjà à se barrer de son coté avec ses ouailles:

"A la prochaine fois... Princesse Pot d'Miel... Hurk hurk hurk..."

**Peste** Lun 18 Jan - 22:40

* Faut croire qu'ils allaient pas se foutre sur la gueule, en fait... Entre racistes et dégueulasses, pensez donc! Non non, de la courtoisie, du petit doigt levé en l'air pendant que la main tient la tasse de thé et tout le tremblement. A peine une menace ou deux. Juste deux trois légères tensions de-ci delà. Un miracle? Pas plus que l'existence du groupe de soiffard et de dégénérés en elle-même. Alors qu'elle s'apprêtait à prendre la tangente à la suite royale de la mante religieuse en chef, la Peste glissa au japonais d'habitude si discret.*

"- Ne vous inquiétez pas, monsieur Hakano. Même si les impressions sont trompeuses, je ne pense pas que ça soit définitif. Le vieux dégueulasse a trop besoin de ses pots de pus, et lesdits pots de pus seront heureuses de le retrouver lorsqu'elles auront un peu pris l'air. La promiscuité, à la longue ça saoule. Un peu de liberté pour chacun remettra rapidement les idées en place..."

**Elena Baldi** Mar 19 Jan - 11:44

L'Italienne ricana sous son chapeau. Le Shérif qui s'abstenait de frapper ?! Voilà qui était fort étrange. Assurément le whisky le ramollissait et il filait un bien mauvais coton.

Dégoût, fatigue, non-dits, promiscuité quotidienne, la bonne soupe à la grimace de rancœur. Et les souterrains glauques n’avaient fait que rajouter des ombres. Les cartes étaient épuisées, le jeu à nouveau mélangé, rien de plus. Dommage mais tant pis.

Bien sur ils auraient pu se battre, jouer à qui ramasserait le plus de vivres pour l’hiver, se tirer dans les pattes.

Elle ricana encore sous-cap quand l’heure des départs eut sonné. Un baiser soufflé dans le vent à l’attention de Jango, juste pour le plaisir de le faire fulminer un peu plus.
Un léger signe amical de la main pour Vénus qui se révélait toujours bien plus pragmatique qu’on ne pouvait l’attendre.

Par chance l’ombre masquait le regard perplexe qu’elle finit par poser ceux qui restaient sur place…

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