Une nuit d'esclave entre les mains d'une Divinité et d'une Maladie

Il ne fait pas bon s'endormir trop vite près de l'affreuse cité minière alors que l'astre solaire commence à retomber...

Les deux furies ont décidé de partir en excursion sous l'impulsion de Venus pour une séance de shopping New Age. Mortelle randonnée...

La scène se déroule donc dans la pénombre la plus complète. Sam, qui commence à montrer des signes de grande faiblesse, victime des tortures les plus innommables et abjectes que l'on puisse inventer, trône dans le fameux caddie de l'entomophage. Au milieu des empilements de tupperware qui refoulent une odeur de pourriture exécrable et du carton moisi contenant les bocaux remplis d'insectes, il fait allègrement dans ce qui lui sert de petite culotte. Pour ne pas que Djoo, l'espèce de type qui traîne également dans la zone, ne déleste les folles de leur esclave, Venus a relié de sa chaîne le caddie à une structure métallique sortant du sol, en forme de "M" jaunâtre à l'allure de frites recourbées.

L'entomophage a donné de strictes consignes à sa comparse du jour. Le stratagème est en place, la toile s'étend peu à peu, et, fatalement, l'araignée s'abat sur la mouche imprudente.

Alors qu'Hadibou dort profondément, ses petits poings serrés en forme d'oreiller sous son crâne d'imprudent, une pelle sanguinolente s'abat violemment sur ses parties intimes. Et vous savez ce que ça fait, un coup de tous les diables dans les roubignoles? Cela vous éclate les vaisseaux, peut vous déplacer l'urètre, vous remplit les bourses de sang, bien noir comme le fond d'une tasse de café, et rend le tout aussi gracieux que la paire d'un babouin. Avec un peu de chance, le malheureux pissera du sang pendant une semaine, tout au plus.

Mais déjà, l'affreuse se penche sur son nouveau jouet, le masque d'oiseau scintillant au clair de la lune fadasse, et l'apostrophe en ces termes.

" Hurle, joyeux humain, hurle, et ne te retiens pas, ici, les oreilles apôtres du nouveaux monde se gavent de tes mille et une souffrances. Voyons ce que tu as à proposer... "

La radasse, toute de noir vêtue comme à son habitude lorsque la pénombre s'installe, commence à déboutonner le jean du pauvre hère, un ricanement nerveux en direction de Peste...

[texte accompagné du petit supplément hors jeu pour bien saisir la démarche]


Du souffle furieux qui vient de s'abattre sur la nuit d'Hadibou ne reste que des cendres.

Peste n'a sans doute pas pu dormir de la nuit vu l'ampleur des cris de plaisir, si ce n'est de douleur, venant de la couche où siégeaient Venus et son nouveau martyr.

En cette torride après midi où les corps suent à grosses gouttes, l'entomophage a réuni l'esclave et sa comparse en un cercle restreint. Le sable s'étend partout à la ronde, rendant la luminosité particulièrement insupportable pour les rétines des survivants.

Assise en position de yogi des temps modernes, elle a placé en face d'Hadibou six petits bocaux complètement opaque sur lesquelles trônent un couvercle. Sur chaque couvercle blanc apparaît un numéro écrit en lettre de sang.

" Dans chacun des six récipients que vous pouvez voir, il y a différent types d'insectes. Seulement UN contient une mante religieuse. C'est là où cela commence à devenir intéressant..."

Venus se penche vers le mâle et lui desserre la corde qui entoure ses poignets. Tout en lui offrant un sourire mi figue mi raisin, elle lui annonce solennellement:

" La marche à suivre est simple. Indique nous de la main un bocal de ton choix et dit à voix haute le numéro correspondant. Si tu tombes sur la mante religieuse, tu seras condamnée à me servir pendant cinq lunes les chaînes au pied, et le jeu reprendra à nouveau. Si c'est un tout autre insecte, tu seras libre... Mais autant dire que tu devras nous suivre si tu veux survivre convenablement.

Il n'y a pas d'appel, pour ce jeu. Refuser d'y participer implique l'élimination par défaut. Alors, bellâtre, quel est ton choix?"

[HJ: En fonction de ta réponse, je ferai un lancer de dé. Si le chiffre qui tombe ne correspond pas au chiffre qu'Hadibou donnera, Venus le libérera dès la lune prochaine. Si c'est l'inverse, il restera encore attaché, en fonction bien sûr des réponses de Peste et des tiennes également. Le tout pour donner un petit challenge jeu de rôle, en sachant que la scène se répétera comme l'a dit venus en rp toutes les cinq lunes.
Je me ferai pas chier à faire ça si j'étais pas honnête et joueur, donc enjoy tout le monde ]

Hadibou a dit:


Le regard affolé, l'esprit encore plus en pagaille qu'avant la rencontre avec l'entomophage, Adibou passe plusieurs minutes à regarder autour de lui, l'air complètement perdu.
Puis en revoyant la pelle qui lui a laissé de douloureux souvenirs, son cerveau semble s'emballer, et il désigne un bocal d'un doigt tremblant :

D-D-D-Deux! Je ch-ch-choisis le bocal n-numéro deux! S'il vous plaît je veux juste m'amuser avec les petits enfants!

Complètement paniqué après ces quelques mots, Adibou s'accroupit et se couvre le visage, craignant d'éventuels coups de pelle.

La deuxième femme, celle qui avait eu l'air moins folle et moins dangereuse que la bouffeuse d'insectes, fixait maintenant Adibou avec un regard qui en disait long sur sa santé mentale.
Ayant abandonné tout raisonnement rationnel depuis un bon moment, Adibou répéta simplement une phrase qu'il avait entendu de nombreuses fois, à une autre époque, quand il avait encore une personnalité propre:

"-Les enfants, il faut les éduquer! Éduquer en s'amusant, voilà notre objectif!"

Puis il ajouta, d'une voix moins hésitante, un air sadique dans le regard :
"Et ceux qui sont mal éduqués, ils ne s'amusent pas longtemps..."

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And now let's play

Le membre 'Venus Flytrap' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'choix d'insecte' :

Résultat :

Le jeu comme plaque de marbre au cimetière du vide.

On guérit de la maladie, rarement de l'humiliation. Celle ci agit comme le marteau piqueur de la conscience, un engin fou et vacillant, à moitié débranché. On ne sait jamais quand il va se mettre en branle, prendre plaisir à vous déchiqueter les lambeaux d'esprit qui rôdent dans votre cervelet, quand l'électrocution fera naître la boule d'angoisse caractéristique de l'élévation soudaine du malaise ambiant...

Un vrai cirque ambulant, cette Peste. La théâtralité trop poussée de sa démonstration en aurait presque fait oublier à Adibou son engluement dans le malheur sans retour... Elle n'a fait que le conforter dans sa folie alors que Venus recherche à la dépasser.

L'implacable maîtresse se lève soudainement, un regard particulièrement désapprobateur fixé vers le visage de sa rivale toute féminine. Et voilà que son pied vient rencontrer la cage thoracique de la belle brune qui s'affaisse ainsi fait dans le sable moue. Saisissant au vol le fameux bocal numéro deux, l'entomophage ne relâche pas la pression de sa cheville contre la malingre poitrine de Peste.

" Assez entendu de conneries sur les chiards. L'heure est maintenant au verdique.

L'antre deuxième du nom, ceinturée par du papier où figurent des dessins de cornichons à peine visible, s'ouvre en un bruyant fracas de ventouse...

...


Le coprophage ivre de liberté se précipite au bord du ravin de verre et atterrit lamentablement dans la sombre chevelure de Peste.

" Miracle, Monsieur le pédophile patenté, vous avez gagné le droit de ne pas vous faire juger par votre humble Maman mais par le Shérif Jango. Une justice saine et équitable, c'est pas chouette ça?

Le but n'est pas encore atteint. Le chemin sera long sur la route de la haine indicible, celle qu'elle veut faire naitre en chaque coeur battant encore la chamade, qu'il soit allié ou ennemi. Que chaque humain qui ose se mettre sur son chemin se sente violer, par tous les moyens possibles, peu importe le sexe... Point d'attente le pouce en l'air dans l'espoir qu'une voiture veuille bien s'arrêter sur le bas côté: ici, la folle carlingue prend les auto-stoppeurs pour des quilles de bowling.

Elle en est là de ses considérations, la salope génocidaire. Adibou comme un outil, Peste comme un moyen. Hiérarchie de l'horreur indifférente, du sentiment dénué d'apparat social. La cendre et le clinquant ne masqueront jamais le néant pour Vénus, oh non. Non, elle se contente d'attendre son avènement. Que l'apôtre du rien vienne enfin avaler la peur et l'amour qui résident en chaque être trop conscient. En chaque petit bâtisseur du règne bipède dans son évolution trop avancée.

Et Peste qui se tortille dans tous les sens, roule des yeux, peine à respirer. Jouissance sur la douleur d'autrui, comme nulle part ailleurs.

Alors elle se penche, cette salope de haine formée en une seule et même entité, elle se penche en se délectant de la sensation des côtes meurtries sous la corne de ses doigts de pieds. Et elle espère de toutes ses forces que Peste la haïra désormais jusqu'au plus profond de son être. Puis, elle desserre son étreinte pédestre pour s'approche un peu plus près de sa proie. Ses mèches grasses et emmêlées, victimes du temps, du trop plein de sang séché et des sucs organiques s'allongent en oriflamme du nouvel ère sur le visage blafard de la brunette. Sa langue exubérante sort de sa caverne putride et vient se coller contre la joue de sa compagne. Les mots sortent enfin, accompagnés du relent de folie que chargent sans arrêt ses yeux verts bileux. Là, à quelques centimètres de la chair, électrique sentence à l'appétit charnel...

Ne te crois pas supérieur à lui parce qu'il est attardé, ma chère petite peste. Pour toi aussi, le chemin sera long. Dans ton ventre comme dans le sien baigne la même merde malodorante. Seulement, tu gages que ta malignité t'accorderas un sursis plus ample... En bon spectateur que l'homme a toujours été, je me ferai un plaisir que de vérifier cela...

Sourire vorace, paume pustuleuse contre front fiévreux, harangue mutique du regard en ultime défilé provocant...